L'histoire d'Océanis informatique commence en 1993 sur le bord de la Vie, quand Frédéric Vernhes et Éric Bourgoin louent un appartement de 60 m² à Marée vendéenne, aujourd'hui les Halles de Vie, à Saint-Gilles.Vingt ans plus tard, en 2013, La PME occupe 550 m² de locaux sur la zone d'activité du Soleil Levant, à Givrand, emploie 32 collaborateurs, a comme partenaire Microsoft, IBM, Cisco, Symantec... Et comme client Bénéteau, VM Matériaux, Circor (aéronautique), Routhiau (agroalimentaire), etc. Et fait tourner à plein régime de nombreux serveurs.
Au départ, Frédéric Vernhes et Éric Bourgoin ont proposé leurs services pour la fabrication de logiciels sur mesure et l'installation de messageries, de téléphonie en couplage avec l'informatique et de sites web. Puis, logiquement, la start-up « est passée à la conception, à l'installation et à la maintenance d'infrastructures informatiques. On peut voir la progression de l'entreprise au nombre des collaborateurs, indique Frédéric Vernhes, dirigeant de l'entreprise. En 1994, on embauchait le premier salarié. En 1997, l'entreprise comptait cinq personnes ». Il a fallu pousser les murs. « Un projet immobilier conduit Oceanis dans 250 m² de locaux, dans la zone du Soleil Levant. » En 1999, l'entreprise comptait dix collaborateurs. Première étape.
Alors que le chiffre d'affaire atteint les deux millions d'euros, un nouveau déploiement s'opère trois ans plus tard : Oceanis fait le choix d'investir dans deux agences, à Nantes et à Angers. L'entreprise se lance dans l'hébergement d'informations. Selon Frédéric Vernhes, « ces agences sont des centres de traitement de données, sorte d'usines informatiques très hautement sécurisée abritant de nombreux serveurs capables d'abriter et de traiter des milliards d'informations ».
Ainsi, la start-up peut accomplir un travail informatique et offrir d'autres services. Une nouvelle clientèle apparaît. Océanis travaille alors pour des mairies (Saint-Hilaire-de-Riez) et pour des lycées (Notre-Dame-du-Roc). Et cinq ans plus tard, l'entreprise atteint les vingt employés et se retrouve à l'étroit. Au Soleil Levant, elle double la surface de ses locaux et passe à 550 m². En 2012, son chiffre d'affaires dépasse les trois millions d'euros. Deuxième étape.
En 2013, l'entreprise fête ses vingt ans et continue sa marche en avant avec un nouveau projet. La tendance est aux achats hors magasin et aux drives. Composant avec son savoir-faire informatique et ses capacités d'hébergement, Océanis s'adresse aux commerçants locaux et offre une plateforme de boutique en ligne : miShop. « C'est un site de e-commerce leur évitant des investissements et assurant une extension d'activités », selon le directeur commercial, Pierre Guezel. Ce site prend en charge la gestion de stock, la mise en catalogue, le suivi des commandes, la gestion des livraisons et du magasin, la supervision et la sauvegarde. Troisième et dernière étape.
Le logo d'Océanis représente un phare éclairant un soleil levant. Simple image ou vrai réalité. On peut dire que le choix de ce symbole recelait, en 1993, quelque chose de prémonitoire.
Sources : Article Ouest France