Si l’on se lançait dans une analyse poussée des conséquences du commerce sur le commerce de distribution de détail, l’on verrait sans doute que les cas d’évolution sont divers et variés. Certains types de commerces sont amenés à disparaître, c’est sûr. Mais, c’est que j’appellerais le syndrome du porteur d’eau. Il ne viendrait à personne de défendre ce métier et pourtant, pour d’autres, c’est ce que font allègrement certains dans un combat d’arrière garde symptomatique des tenants d’une certaine pensée économique. A cette vision, il faut en opposer une plus darwinienne (et optimiste) dans laquelle des nouveaux modes de vente apparaîtront. Certains marchands pourraient bien se transformer en apporteur d’affaires : « Si ce n’est pas en magasin, commandez-le ! » Il n’est pas idiot de penser que le « petit commerçant du coin » aura une activité mixant le commerce traditionnel et la vente à distance. Il fera à la fois stockeur, mais aussi expéditeur et dépôt de colis. Son rôle pourrait consister à être un dénicheur de produits sur le web, un chercheur à la place du consommateur toujours pressé, se rémunérant sur une commission accordée par ce dernier pour qui le gain de temps pourrait être inestimable.